Première interview avec Valentine Cornu : créatrice d'Alba

Travailleuse et ambitieuse, Valentine vous partage son parcours épatant ainsi que sa vision de l'entrepreneuriat à travers cette interview. 🎤

En quelques mots, quel est ton parcours ?

Merci pour l'interview, je suis contente de te partager mon parcours. Alors, j'ai fait toute ma scolarité en Belgique jusqu'à mes 15 ans. Ensuite, je suis partie en Angleterre où j'ai passé le bac à 18 ans. Je détestais l'école, alors j'ai demandé au directeur de faire deux années en une. Il m'a répondu : « Non, ça va être un peu court en maths », ahah. Je souhaitais tout de même essayer et, en effet, mes notes n'étaient pas suffisantes, c'était le « High Level » en Angleterre. 🇫🇷 Ensuite, j'ai passé le concours BBA Edhec sans avoir obtenu mon bac. 

J'ai suivi la filière entrepreneuriat et j'ai terminé majeure de promotion. Faire un discours devant 3000 personnes a été un gros défi pour moi, qui étais très timide à l'époque.

J'ai su très vite que je voulais intégrer l'entreprise familiale pour apporter ma pierre à l'édifice et développer mon propre projet à côté : lancer un site internet de literie grâce à mes quelques années d'expérience dans l'entreprise familiale. Aujourd'hui, je suis l'heureuse fondatrice de la maison Alba ! Je suis heureuse de pouvoir vous raconter mon parcours dans cette interview.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de devenir entrepreneuse ?

Je suis la 6e génération d'une entreprise familiale et le fait d'avoir vu mon père passionné par la literie m'a inspirée. Je savais que c'était dans ce domaine-là que je voudrais entreprendre. C'était une évidence !

Pourquoi se lancer en tant qu'entrepreneuse dans la literie et pas un autre domaine ?

À un moment, le prêt-à-porter m'a attirée. Quand j'étais en Angleterre, je ne révisais pas beaucoup et je m'ennuyais, alors j'ai monté une marque de vêtements. Mais la literie est le domaine que je maîtrise le plus et je souhaite rester dans l'ameublement.

Penses-tu que tout entrepreneur doit garder son projet secret ou en parler autour de lui ?

Pour les vêtements, j'en ai parlé à tout le monde, mais pour Alba, je n'en ai parlé à personne. Avec du recul, je ne sais toujours pas ce qui est mieux. Je pense qu'il faut en parler uniquement à ses proches, à des gens de confiance, pour recevoir des retours d'expérience.

Est-ce que tu penses qu'être entrepreneuse en 2024 est un défi ? Plus que si tu étais un homme ? Pourquoi ?

Non, je pense que c'est une chance. Il y a 50 ans, nos grands-mères ne se posaient même pas la question. Donc, je crois qu'aujourd'hui, on a beaucoup de chance ; il y a plein de groupes et d'associations qui existent et qui fournissent à se lancer. Pour moi, cela ne change pas grand-chose ; entreprendre est une adaptation éternelle.

Aujourd'hui, on a des désavantages, mais aussi des avantages, comme par exemple : internet. Je pense que, quand on est une femme, c'est pareil qu'autrefois : on a des avantages et des désavantages, et vice-versa pour les hommes. C'est juste une question de mentalité.

Une personne qui t'inspire ? 

  • Mon père et mon grand-père, ainsi que mes frères, sont des personnes qui entreprennent chacune à leur manière. Pour moi, il n'y a pas de règle pour entreprendre.
  • Je pense aussi à Colombine, ma meilleure amie, qui est ostéopathe et qui est également entrepreneuse finalement. Elle gère toute seule sa patientèle et c'est une grande bosseuse.

En fait, les patrons et surtout les passionnés m'inspirent.

Qu'as-tu appris dans cette expérience entrepreneuriale ?

Le négatif : la gestion de la solitude, un parcours où on se sent seul, et c'est normal.
Le positif : la persévérance. Malgré tous ces aspects un peu solitaires, on gagne beaucoup de confiance en soi lorsqu'on y arrive.

L'entrepreneuriat, c'est aussi partager ses valeurs. Toi, quel impact souhaites-tu avoir et quelle cause te tient à cœur ?

La plus grande satisfaction, ce sont les avis que je reçois de mes clients. Voir que les gens commentent et aiment le produit, c'est incroyable. Et quand je vois leurs avis : « Je dors mieux, je me sens mieux ou encore : je n'ai plus mal au dos », c'est ma plus grande fierté de voir que je leur fais plaisir et qu'ils me font plaisir en retour.

C'est quoi pour toi la réussite ?

C'est hyper bateau, mais ce que je pense sincèrement, c'est que tous les jours, tu continues à aimer 100 % ce que tu fais.

Penses-tu qu'il est possible de réussir sa vie personnelle et sa vie professionnelle ?

Oui, je le pense, car chacun a sa propre définition de la réussite. Pour moi, par exemple, si j'aime ce que je fais, cela a forcément un impact sur ma vie personnelle, et si mes proches aiment ce qu'ils font, j'ai réussi. Ma réussite, c'est que mes proches et moi soyons heureux.

Fin de l'interview. 

C'était un plaisir de recevoir Valentine pour cette interview et d'en apprendre davantage sur son parcours qui en inspirera plus d'un. 
A très vite pour de nouveaux retours d'expérience ! ✨

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